​​The series Repeat, composed of several works, explores the theme of repetition through the artist’s fascination with both the concept and aesthetics of "copy-paste", which is ubiquitous in our digital society and central to his broader practice. By creating a hyperrealistic bust of himself, then a mold designed to produce (almost) infinite copies, the artist questions the notion of identity through reproduction, in the form of self-portraits.

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This investigation extends a reflection already present in the rest of his work based on photography, which forms the foundation of his practice. Photography, as a medium of the multiple, the fragment, and the double, inherently carries a logic of duplication. In Repeat, this logic shifts into sculpture. The photographic gesture becomes matter, volume, physical trace. Each copy is a variation, an attempt, a deviation. This movement from digital to manual, from file to form, raises the question of what remains of a body once it has been reproduced.

 

At first glance, the busts appear identical. But all are incomplete. Their interiors reveal the gestures that shaped them. The imprints of his hands left in the plaster echo the hand-painted marks on his photographs. Across media, a common vocabulary emerges : gesture, trace, imperfection as a counterpoint to digitalisation.

 

These fractured or elusive self-portraits replay the instability of the self-image. Far from a fixed or glorified likeness, they expose a vulnerable body, marked by error, fatigue, and doubt.

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La série Repeat, composée de plusieurs œuvres, explore le thème de la répétition à travers la fascination de l’artiste pour le copier-coller, omniprésent dans nos sociétés numériques et dans une grande partie de sa pratique. En réalisant un buste hyperréaliste de lui-même, puis un moule destiné à en produire des copies (presque) infinies, l’artiste interroge la notion d’identité par la reproduction, sous forme d’autoportraits.

 

Cette réflexion prolonge celle menée depuis longtemps à travers la photographie, qui constitue le socle de son travail. Médium du multiple, du fragment et du double, la photographie porte en elle une logique de duplication. Avec Repeat, cette logique bascule dans la sculpture. Le geste photographique devient matière, volume, trace physique. Chaque copie est une tentative, une variation, un écart. Ce glissement du numérique vers le manuel, du fichier vers la forme, questionne ce qu’il reste d’un corps une fois reproduit.

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Au premier regard, les bustes semblent identiques. Mais tous sont incomplets. Leur intérieur révèle les gestes qui les ont façonnés. Les empreintes de ses mains dans le plâtre font écho aux traces de peinture déposées à la main sur ses photographies imprimées sur toile. D’un médium à l’autre, un même vocabulaire émerge : geste, trace, imperfection, en contraste avec la logique de numérisation. Autoportraits brisés ou fuyants, ces bustes rejouent l’instabilité de l’image de soi. Loin d’un portrait figé ou glorieux, ils donnent à voir un corps vulnérable, traversé par l’erreur, la fatigue, le doute.

 

 

Text by A.T.

 

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